Le projet d’extension du château de Val Marie est désormais sur la voie de la concrétisation après 4 années de lourdes procédures et d’âpres négociations avec les autorités compétentes.
2009-2015
Eviter la fermeture de l’Ehpad Val Marie grâce à un projet d’extension du bâtiment
Alain Jocquel directeur de l’Ehpad de Val Marie, la congrégation religieuse, la Pierre angulaire, le maire, l’architecte Pascal Mollard, l’Agence régionale de santé (ARS), le Conseil général de l’Isère
Le bâtiment du 17ème siècle qui abrite l’institution a reçu un avis défavorable de la commission de sécurité le 15 avril 2010. Ce dernier avis est définitif, car malgré toutes les mises en conformité déjà effectuées, la nature du bâtiment ne permet plus les derniers aménagements demandés portant sur sa structure. Le coût de la rénovation est estimé à 1,3 millions d’euros pour 18 chambres après travaux, sur les 38 actuelles. Cette opération est donc impossible.
La seule alternative envisageable à la fermeture de l’EHPAD de Val Marie est la construction d’une structure neuve en extension du bâtiment actuel. Le maire a accordé une autorisation provisoire de poursuite de l’activité dans l’attente d’un projet alternatif, en demandant des garanties complémentaires de mise en sécurité.
Les propriétaires, – une congrégation religieuse -, et les exploitants, – une association sans but lucratif -, ont engagé des démarches auprès des instances compétentes (Conseil général, ARS…), élaboré un projet architectural fiable et monté les dossiers de financement.
Le projet en 2011 était le suivant : il prévoyait un bâtiment de deux étages, destiné à l’hébergement des résidents, pouvant accueillir 38 lits. Envisagé à l’arrière de la bâtisse actuelle, il serait invisible de la route et s’intégrerait parfaitement dans le paysage. Son coût est estimé à 4 835 000 € comprenant la construction du nouveau bâtiment de 38 chambres et la rénovation et le réaménagement du château : 11 chambres, des espaces collectifs (salle à manger…) et des locaux techniques.
La commune et les habitants ont un quadruple intérêt à ce que le projet aboutisse et à ce que le site conserve sa vocation d’EHPAD et ne tombe pas dans l’escarcelle d’un propriétaire privé.
– Un intérêt économique tout d’abord, car Val Marie est aujourd’hui un des premiers employeurs de la commune avec plus d’une trentaine de personnes salariées ou intérimaires.
– Un intérêt pour la qualité de vie des habitants ensuite, puisque le parc est aujourd’hui ouvert au public et pourra le rester dans le cadre du projet. En outre, il est mis à disposition pour des manifestations exceptionnelles d’envergure (fête du millénaire, feux d’artifices, cérémonies…). Ce ne serait plus le cas s’il était vendu à un particulier.
– Un intérêt patrimonial et historique de surcroît, car le site a été la résidence des grandes familles de Vourey et de nombreuses personnalités. Cette opération permettrait de préserver les façades datant du XVIIIème siècle et le parc arboré qui ne sont par ailleurs protégés par aucune mesure de classement.
– Un intérêt social enfin, et surtout, puisque il s’agit de conserver un établissement d’hébergement pour personnes âgées dépendantes (EHPAD) et de développer deux unités d’accueil et de soins pour des pensionnaires atteints de la maladie d’Alzheimer. Ces deux unités d’une douzaine de chambre chacune sont autonomes et disposent de leur propre lieu de vie. A noter que l’EHPAD permet à des habitants de la région de Tullins devenus dépendants de rester à proximité de leurs familles.
La décision été prise en 2010 de construire une structure neuve, mais tout était à monter, financièrement, techniquement, juridiquement…
Le 10 juillet 2013, le maire a pu organiser une réunion avec tous les partenaires du projet : la congrégation propriétaire du foncier et du bâti ; l’association gestionnaire de Val-Marie ; le promoteur la Pierre Angulaire ; l’architecte P. Mollard, en présence du Conseiller Général R. Veyret très impliqué lui-même personnellement depuis 2009.
Le dépôt du permis de construire est aujourd’hui en instance de dépôt pour une ouverture prévue des nouveaux bâtiments en 2014.
(1) Article 223-1 du Code pénal. Le fait d’exposer directement autrui à un risque immédiat de mort ou de blessures de nature à entraîner une mutilation ou une infirmité permanente par la violation manifestement délibérée d’une obligation particulière de prudence ou de sécurité imposée par la loi ou le règlement est puni d’un an d’emprisonnement et de 15 000 euros d’amende.